Inauguré en 1984, le centre de chirurgie cardiaque de l’Hôpital de La Tour s’est depuis développé largement. Un succès dû à l’expertise de ses médecins et à une intégration dans un parcours patient complet et multidisciplinaire Dès les urgences, ouvertes 24h/24 et 7j/7, des spécialistes sont prévus pour assurer les premiers gestes et rediriger vers les cardiologues et chirurgiens cardiaques adéquats, rendant possible le traitement de la grande majorité des pathologies cardiovasculaires dans l’établissement. Soins intermédiaires, soins intensifs, anesthésistes spécialisés et programmes de réhabilitation complètent encore ces capacités.
Afin de gagner encore en efficacité, l’Hôpital de La Tour opère aujourd’hui le regroupement des activités de ses chirurgiens cardiaques et vasculaires au sein d’un seul service pleinement intégré, afin d’augmenter encore les synergies au bénéfice des patients. Les chirurgiens à l’origine de la structure bénéficient tous de leur domaine de spécialité, incluant pontages coronaires, chirurgie vidéo-assistée, reconstruction de la valve aortique, réparation mitrale, ou prise en charge des anévrismes aortiques, couvrant ensemble une large gamme d’expertise.
En lien avec le développement de sa Heart Team, qui permettait déjà la discussion de tous les cas en réunion multidisciplinaire entre cardiologues, chirurgiens, anesthésistes et intensivistes de l’Hôpital de La Tour et médecins de ville, cet axe d’évolution de la chirurgie cardiovasculaire dans le sens d’une mise en commun des expertises s’est imposé naturellement ces dernières années.
Pour Rodolphe Eurin, Directeur général de l’Hôpital de La Tour : « Pendant la pandémie de COVID-19, l’Hôpital de La Tour est venu largement en renfort aux Hôpitaux universitaires de Genève en accueillant tous les patients avec une maladie cardiovasculaire pour le canton, ainsi que les chirurgiens des HUG dans ses blocs opératoires. Cette période aura été l’occasion d’échanger avec nos confrères de l’Hôpital public et de lancer de nouvelles pistes pour le futur. Il nous paraissait évident de continuer à améliorer notre fonctionnement, en renforçant le dialogue non seulement avec nos partenaires, mais aussi, avant tout, entre nos spécialistes pour assurer aux patients la meilleure qualité de soins possible. »