1. Se fixer des objectifs à long, moyen et court terme:
Se fixer des objectifs à long terme permet de donner une direction à sa pratique et de savoir ce que nous souhaitons accomplir (1-2 ans). Par exemple : perdre 10 kg en 1 an, être capable de courir 10 km sans m’arrêter à la fin de l’année, passer sous la barre des 4h au marathon dans 2 ans.
Ensuite, il s’agira de décliner ces objectifs à moyen terme, en se fixant des objectifs à atteindre à plus courte échéance. Par exemple : avoir perdu 2kg dans 3 mois, pouvoir courir 5 km sans s'arrêter dans 6 mois, participer à des courses populaires chaque mois cet été, en augmentant progressivement le nombre de km pour arriver à faire un semi-marathon à la fin de la saison.
Enfin, déterminez des objectifs à court terme, en les déclinant en termes de tâches pour chaque entraînement, ce qui vous donnera votre programme.
Tous ces objectifs doivent si possible répondre à l’acronyme « SMART » :
S = spécifique (précis)
M = mesurable
A = atteignable
R = réaliste
T = temporel (limité dans le temps)
2. Avoir un programme d’entraînement personnalisé/journal de bord:
Avoir un programme d’entraînement permet de savoir exactement ce que nous avons à faire pour chaque séance et aide beaucoup à se voir progresser. Un journal de bord peut également être intéressant car il permet d’évaluer après chaque séance si le programme d’entraînement est adapté à ses capacités ou s’il faut quelque peu le modifier.
Le programme d’entraînement est un bon guide, mais il ne doit pas forcément être considéré comme immuable. Si la vie professionnelle ou privée ne permet parfois pas de le suivre, mieux vaut l’adapter plutôt que de s’y tenir à tout prix. Cela engendrerait l’effet inverse sur la motivation et augmenterait le risque de blessure.
3. Se lancer un défi (à soi ou à plusieurs)
Voyez vos objectifs comme un défi que vous vous lancez à vous-même. C’est pour cela qu’ils doivent être ambitieux, mais tout de même atteignables et réalisables. Si vous placez la barre trop haute, votre motivation risque de se perdre au fur et à mesure des entraînements.
Aussi, ce n’est pas parce que vous vous entraînez seul que vous ne pouvez pas vous lancer un défi à plusieurs. Le sentiment d’appartenance à un groupe est l’une des composantes-clefs de la motivation. Cela peut être, par exemple, la participation commune à un événement sportif.
Pour rester en contact avec les personnes avec qui vous vous lancez ce défi, les réseaux sociaux ou groupes WhatsApp sont un bon moyen de motivation.
4. Prendre conscience de ses progrès
L’être humain a tendance à voir plus facilement ce qu’il reste à faire, ce qui n’a pas été bien fait, ce qu’il manque. Pour conserver votre motivation, focalisez-vous sur les points positifs, sur vos progrès, sur ce que la séance réalisée vous a apporté de positif (pas seulement en termes de résultat, mais aussi en termes de bien-être général). Essayez d’utiliser votre marge de progression comme facteur de motivation pour la séance suivante.
Conclusion
Se motiver à s’entraîner seul n’est donc pas impossible, mais demande un peu de réflexion et d’organisation. Les experts du centre de médecine du sport de l’Hôpital de La Tour vous accompagnent volontiers dans la mise en place d’un programme d’entraînement adapté à vos envies et besoins.